Arc V – Chapitre 75 – « Les Conséquences de la Bataille pour Pristella 2 »

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Traduit par : Akira

Relu par : Prévu (N’hésitez pas à venir sur le discord on recrute)

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Artiste du fan-art : HaruSabin

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ARC V – LES ÉTOILES QUI ÉCRIVENT L’HISTOIRE

CHAPITRE 75 – «LES CONSÉQUENCES DE LA BATAILLE POUR PRISTELLA 2»

Après avoir terminé sa conversation avec Wilhelm, Subaru se sentait tranquillement soulagé.

Avec Garfiel, les deux personnes qui devaient s’occuper de la ‘Luxure’ étaient supposées être le groupe qui avait eu le combat le plus difficile.

En réalité, la ‘Luxure’ avait abandonné sa tour de contrôle, et c’était la femme de Wilhelm, Thérésia, ainsi que l’ancien héros, Kurgan, qui avaient fini par leur barrer la route. Cependant, il était déjà garanti qu’il n’y avait eu aucune perte dans ces trois endroits.

Subaru : “――――”

Bien sûr, Garfiel et Wilhelm devaient avoir beaucoup à réfléchir.

De fait, Garfiel avait parlé des inquiétudes qu’il avait laissées, et il était facile d’imaginer que des blessures trop difficiles à exprimer par des mots résidaient dans le cœur de Wilhelm.

Et pourtant, malgré tout.

Subaru était heureux que tous les deux soient rentrés sains et saufs après avoir terminé leurs combats.

S’il y avait eu des pertes parmi ses connaissances, Subaru s’était résigné à devoir utiliser son ‘Retour d’entre les Morts’. C’est pourquoi il était soulagé que ces deux-là aient survécu sans qu’il ait eu besoin de l’utiliser.

Cependant, ce sentiment de soulagement dû au fait qu’ils n’étaient pas morts était lié à une autre de ses convictions, dans le même temps.

À savoir qu’après tout, il n’aurait pas à dépendre une fois de plus d’un pouvoir contre nature comme son ‘Retour d’entre les Morts’.

Il avait utilisé pleinement son ‘Retour d’entre les Morts’, et avait défié de nombreuses fois les choses pour essayer d’assurer un meilleur avenir. Après avoir tant dépendu de ce pouvoir, il pouvait peut-être en dire du mal, cependant c’était pour cette raison.

C’était une conclusion que seul Subaru pouvait atteindre, précisément parce que c’était Subaru qui était mort de nombreuses fois, et à chaque fois, il avait chamboulé l’avenir.

Pour commencer, quelque chose comme le ‘Retour d’entre les Morts’ n’aurait pas dû être nécessaire.

Il y avait sûrement un moyen d’assurer l’avenir qu’il voulait, même sans son ‘Retour d’entre les Morts’. Comme maintenant où tout le monde travaillait ensemble pour le même objectif, afin de le sécuriser.

Émilia : “Subaru, est-ce que Wilhelm-san allait bien….. ?”

Venant saluer Subaru, qui était revenu, Émilia demanda des nouvelles de l’épéiste avisé qui se tenait dans un coin de l’abri. À ses mots, Subaru hocha le menton d’un signe de tête, sans regarder en arrière,

Subaru : “Oui, je pense qu’il va bien. Il est pas mal blessé, mais…. il semble qu’il ait réussi à soigner les blessures à l’intérieur de son cœur, celles qui étaient les plus alarmantes.”

Émilia : “Je vois…. Bien que ce soit évident, c’est vraiment une personne forte, n’est-ce pas ?”

Subaru : “En effet. C’est une personne forte, c’est sûr. C’est pour ça qu’il va bien.”

Subaru hocha la tête de haut en bas plusieurs fois en direction d’Émilia, qui lui avait dit cela. Celle-ci ouvrit grand les yeux en voyant la gesticulation de Subaru, puis afficha un sourire.

Voyant Subaru froncer les sourcils devant sa réaction inattendue, elle mit sa main sur sa bouche, et déclara,

Émilia : “Je suis désolée. Le comportement de Subaru avec Wilhelm-san est vraiiiiment différent de celui qu’il a avec les autres. Comment dire, en vérité, je pense qu’il est pur comme la neige.”

Subaru : “Personne ne dit pure comme la neige de nos jours……”

Subaru esquissa un sourire en coin en entendant les mots désuets d’Émilia qui semblaient provenir de l’ère Showa. Ensuite, il se gratta la joue avec un de ses doigts.

Même s’il avait l’air de la taquiner, il comprenait ce qu’Émilia essayait de dire. Et c’était suffisant pour que Subaru lui-même en prenne conscience.

Subaru : “Wilhelm-san est, comment dire, spécial. Parce que c’est une personne extraordinaire que je peux sincèrement admirer, enfin, c’est ce que je ressens en tout cas.”

Émilia : “Je sais que c’est une personne extraordinaire, mais si c’est le cas, Reinhard et les autres doivent le savoir aussi, non ? Et pourtant, malgré tout ça…”

Subaru : “La perspective change entre quelqu’un du même âge et quelqu’un d’une génération différente. La disparité que tu ressens avec ceux du même âge a des implications assez importantes sur toi qui finissent par te faire sentir misérable. Mais les différences que tu ressens avec ceux qui sont plus âgés que toi peuvent être considérées comme un objectif pour toi-même. Un jour, quand je serai un vieil homme maussade, je veux être aussi imposant que Wilhelm.”

Émilia : “……Hmm, je comprends. Héhé. Si tu le dis.”

Émilia hocha la tête, le visage plein de compréhension, devant les manières frivoles de Subaru qu’il avait interrompues pour cacher son embarras.

Subaru se sentit vaincu par cette attitude. En y réfléchissant sérieusement, même Subaru ne savait pas comment exprimer en mots les émotions profondes qu’il ressentait.

Bien que, probablement, presque certainement, il pensait que c’était une bonne chose qu’il n’ait pas besoin de les mettre en mots.

Béatrice : “Betty pense que se laisser pousser la barbe ne conviendrait pas à Subaru, en fait.”

Subaru : “Je ne pensais pas que c’était ce genre de conversation, mais bon, peu importe, ça me va aussi. Je me laisserai pousser la barbe quand Béako le jugera approprié.”

Béatrice : “……Eh bien, ce temps viendra, je suppose. La coexistence élaborée entre la pilosité et l’adorable est un domaine qui ne peut être maintenu sans l’élégance de Pucky, en fait. Consacre-toi à cela, je suppose.”

Émilia : “Oui, oui je dirais.”

Alors qu’Émilia et Béatrice échangeaient leurs sentiments d’une manière qui leur était propre, Subaru――dirigea son regard vers un coin de l’abri qui était devenu soudainement bruyant.

Les réfugiés qui étaient rassemblés dans un coin de l’abri, tous les individus qui étaient là avaient été libérés de leur peur et de leur malaise qui étaient nés du fait de l’occupation de la ville. Cependant, ils avaient des regards inexplicablement joyeux sur leurs visages. Et c’était parce que――

Liliana : “Eh bien, eh bien ! Permettez-moi de chanter à nouveau ! S’il vous plaît, écoutez ma nouvelle chanson――La Chanson Brûlante de la Ville Flamboyante !”

Subaru : “Ce vacarme, c’est Liliana, huh ?”

Il y avait une jeune fille de petite taille à la peau brune au milieu de ce chahut. Il pouvait voir la silhouette animée de la barde grattant sa lyre, secouant ses cheveux blonds.

Son apparence provoquait un impact indéniable, elle avait une originalité à part que même la ‘Luxure’ ne pouvait pas imiter ; c’était Liliana sans aucun doute.

Béatrice : “C’est une fille vraiment impétueuse, en fait.”

Émilia : “Mais Liliana faisait aussi partie de ceux qui se sont battus contre les Archevêques du Péché, non ? Erm….. Je ne peux pas du tout imaginer comment elle a pu se battre……”

Constatant la même chose que Subaru, Émilia et Béatrice relâchèrent également leurs épaules.

Si elle se comportait de manière si vivante, alors il ne faisait aucun doute que Liliana était revenue saine et sauve, elle aussi. Son emplacement de combat, et celui des autres――leur combat contre la ‘Colère’ était quelque chose qu’il ne pouvait pas imaginer, ni la stratégie, ni la force de combat nécessaire, ni le résultat le plus approprié.

Subaru avait déjà envisagé la possibilité que la chanson de Liliana puisse être utile pour contenir l’autorité de Sirius, cependant, il ne savait pas comment ils avaient pu la mettre en pratique en situation réelle. Il était particulièrement déterminé à entendre ce qui s’était passé sur le lieu de la bataille.

Subaru : “Il ne sera pas facile de s’approcher de Liliana maintenant. Remettons cela à plus tard.”

Émilia : “Oui……En outre, c’est certainement le moment où les chansons de Liliana sont les plus nécessaires. Le leur enlever, ça ne serait pas bon. Remettons à plus tard la discussion avec elle.”

Béatrice : “Je suis d’accord, je suppose. Betty aimerait bien ne pas parler avec cette fille irritante, en fait.”

Subaru et les autres tirèrent cette conclusion en regardant Liliana jouer un air, chantant à tue-tête avec la plus grande passion.

En réalité, s’ils ne prenaient en compte que sa voix, elle méritait le titre de ‘Chanteuse’. Il partageait l’avis d’Émilia : la ville avait besoin d’elle en ce moment.

??? : “――――”

Kiritaka se trouvait juste à côté de Liliana, alors qu’elle donnait sa représentation.

Son costume coûteux était couvert de boue et de sang partout, et il restait aussi des traces de déchirures. C’était le résultat de sa fuite à travers des scènes de carnage, et selon l’histoire d’Otto, on ignorait s’il était mort ou vivant.

Subaru : “Personne n’a dû avoir une situation confortable de bataille….”

Prenant note du regard de Subaru, Kiritaka s’inclina dans sa direction. Subaru lui fit un signe de la main, et commença à s’enfoncer à nouveau dans l’abri, à la recherche de ses prochains compagnons.

C’est alors que Béatrice, qui marchait juste à côté de lui alors qu’il s’était mis en route, lui dit,

Béatrice : “Ce n’est pas très important, mais c’est cet homme qui m’a réveillé alors que je dormais, je suppose.”

Subaru : “Kiritaka ?”

Béatrice : “Cet homme est même allé jusqu’à broyer certaines de ses précieuses Grandes Pierres Magiques, en fait. Betty ne se soucie pas de savoir si c’était dû à son sens des responsabilités, ou si c’était pour quelqu’un, je suppose. Mais, c’est ce qui s’est passé, en fait.”

Subaru : “……Je vois, je vois. C’est très bien, Béako. Tu as bien fait de le dire.”

Béatrice : “Hmph, je suppose.”

Ayant entendu cette histoire d’aide venant de cette source inattendue, Subaru caressa la tête de Béatrice. Celle-ci gonfla ses joues, semblant être mécontente, mais il allait de soi que ce n’était qu’une façade.

D’après l’histoire qu’il avait brièvement entendue d’Anastasia, les actions de Béatrice après son réveil avaient également été une contribution indispensable aux résultats actuels. Si c’était Kiritaka qui avait joué un rôle dans cette affaire, on pouvait dire qu’il avait rempli son devoir correspondant à son rôle de dirigeant de la ville.

Émilia : “Subaru. On dirait que ceux qui ont été blessés sont dans la partie la plus éloignée de l’abri.”

Émilia, qui regardait vers cette partie de l’abri, dit cela à Subaru pendant qu’il discutait avec Béatrice. Lorsqu’il regarda vers la zone éclairée qu’elle lui avait indiquée, il vit qu’au milieu de l’agitation, il y avait une zone qui servait d’hôpital de campagne.

Il y avait des matelas et des couvertures étalés directement sur le sol et plusieurs personnes blessées étaient allongées là. C’était censé être le premier endroit que Félix avait visité, donc même si les personnes allongées n’avaient pas complètement récupéré, leurs vies n’étaient probablement pas en danger.

Subaru : “Est-ce que ça veut dire que soigner autant de personnes est difficile, même pour quelqu’un comme Félix ?”

Béatrice : “Peu importe à quel point tu es doué pour la magie de guérison, il y a une limite à la quantité de mana qu’une personne peut détenir, en fait. Si tu te promènes en guérissant tous ceux que tu vois, alors tu en seras à court presque immédiatement, je suppose. C’était une sage décision, en fait.”

Béatrice, qui avait répondu, semblait légèrement vexée tandis qu’ils regardaient les rangées de blessés. Même si elle le cachait en surface, elle était un esprit tendre dont les sentiments étaient profonds.

La magie de guérison de Béatrice était assez efficace, même si elle ne s’approchait aucunement de celle de Félix. Mais, même si on pouvait dire qu’elle avait du Mana, la quantité que fournissait Subaru ne s’en approchait jamais.

Il était inévitable qu’elle soit vexée, et qu’elle se lamente sur son manque de force.

Émilia : “En vérité, j’aimerais aussi aider tout le monde avec ma magie de guérison, mais….”

Subaru : “Tu as un autre rôle, Émilia-tan. C’est pourquoi pour l’instant, tu dois mettre ça de côté.”

Émilia : “Oui, je sais.”

S’ils se laissaient emporter par les émotions du moment, ils ne pourraient pas atteindre leur objectif et finiraient par tout perdre. Subaru interpella Émilia pour qu’elle se retienne, et tout en marchant entre les gens qui gémissaient de douleur à cause de leurs blessures, ils cherchèrent leur compagnon parmi eux. Et peu après, ils furent en mesure de trouver le gars qu’ils cherchaient.

??? : “Natsuki-san, par ici !”

Subaru : “Heya, Otto !”

Dans la dernière rangée des blessés, il y avait une personne qui agitait sa main. Remarquant la silhouette familière du jeune homme, Subaru et les autres s’approchèrent de lui avec un sentiment de soulagement.

Allongé sur un lit prêt à l’emploi, avec un léger sourire sur son visage pâle, se trouvait le fier Guerrier Responsable des Affaires Internes du Camp d’Émilia, Otto Suwen.

Otto : “Bien que maintenant, j’ai l’impression d’avoir reçu une évaluation que je ne peux vraiment pas laisser passer.”

Subaru : “C’est ton imagination, Guerrier des Affaires Internes. Une fois de plus avec toi, c’est la même vieille histoire. Errer dans la ville à la recherche de sang, à la recherche d’ennemis. Tu aimes faire ça, n’est-ce pas ?”

Otto : “Bientôt, il y aura à nouveau des rumeurs étranges, tu ne veux pas arrêter avec ces affirmations complètement fausses !?”

Au lieu d’un salut de retrouvailles, Subaru échangea des plaisanteries avec Otto qui était allongé. Otto cria et laissa tomber ses épaules en signe de résignation, et Subaru s’accroupit à côté de lui pour vérifier son état.

Il ne semblait pas avoir de blessures mortelles, mais ses deux jambes avaient l’air douloureuses.

Émilia : “Otto-kun, comment vont tes blessures ?”

Otto : “Il semble que marcher sera un peu difficile jusqu’à ce que je me sois remis, mais à part ça, il n’y a pas de traumatisme visible… En ce qui concerne les situations, celle d’Émilia-sama a dû être plus difficile, c’est plutôt pathétique de ma part que je sois gravement blessé.”

Émilia : “Ce n’est pas vrai. C’est la preuve que tu t’es battu de toutes tes forces, n’est-ce pas ? Le travail d’Otto-kun n’est pas de se battre, donc c’est bien que rien de terrible ne te soit arrivé.”

Otto : “Jusqu’à présent, Émilia-sama est la seule à avoir un bon sens décent concernant le travail d’un Responsable des Affaires Internes.”

Émilia : “Eh ?”

Devant Otto qui murmurait profondément, Émilia inclina la tête d’un air confus.

Mettant cela de côté, Subaru demanda à Otto une explication de la situation dans laquelle il avait été blessé. Initialement, Otto était censé rester à l’Hôtel de Ville, et attendre les rapports de divers endroits au point de rassemblement.

Subaru : “La blessure n’est pas due au fait que tu as été pris dans l’effondrement de l’Hôtel de Ville, n’est-ce pas ? D’après ce qu’Anastasia-san a dit, ceux qui sont restés à l’hôtel de ville étaient elle, Félix et Al.”

Otto : “Je ne sais pas exactement ce que les trois qui sont restés ont fait. Quand j’ai quitté l’Hôtel de Ville par les voies navigables de la ville… je suis tombé sur la ‘Gourmandise’. C’est pourquoi j’ai fini comme ça.”

Subaru : “… La ‘Gourmandise’…. Ce bâtard. Merde, il y a aussi la ‘Luxure’, ils ont vraiment l’intention de se moquer de nous…”

Le cœur de Subaru commença à bouillir une fois de plus lorsqu’il entendit le nom de son ennemi méprisé.

La malice du Culte de la Sorcière avait tourné en dérision et sapé tout ce qu’ils avaient mis en place depuis leurs prévisions. Leur comportement, en ignorant les tours de contrôle, était une moquerie envers ceux qui étaient entrés en scène.

Otto : “Heureusement, grâce à Felt-sama et aux guerriers des ‘Écailles du Dragon Blanc’, nous avons réussi à nous opposer à eux d’une manière ou d’une autre. Cependant, sans l’aide de Béatrice-san, je ne sais pas quel aurait été le résultat.”

Béatrice : “Malgré notre supériorité numérique, je ne pouvais pas supporter de voir ça, en fait !”

Émilia : “Oui, oui. Merci beauuucoup.”

Émilia caressa doucement Béatrice qui avait gonflé sa petite poitrine.

Cet échange était agréable, mais ce qui intéressait Subaru, c’était les actions d’Otto. Laissant de côté le résultat de la rencontre avec la ‘Gourmandise’ et mettant la raison pour laquelle il avait quitté l’Hôtel de Ville en premier lieu.

Même s’il était sorti de la formation pour intercepter la ‘Luxure’, il aurait dû rester dans l’abri et rien de plus. Il n’aurait pas dû être nécessaire de quitter l’abri et de marcher dans la ville.

Otto : “Il y avait une demande du Culte de la Sorcière… La nécessité d’obtenir un certain livre.”

Devinant le doute de Subaru, Otto parla doucement.

Le livre que le Culte de la Sorcière avait réclamé, il en parlait assez vaguement, probablement pour tenir compte du fait qu’Émilia écoutait derrière Subaru. Subaru acquiesça à ses préoccupations,

Subaru : “Celui qui est avec le spécialiste de la remise en état, quel est son nom ?”

Otto : “C’est M. Darts. Personne ne doit savoir que ça a été commandité pour être restauré par lui…..Mais, pour être absolument sûr, j’ai essayé de le récupérer. Finalement, j’ai rencontré la ‘Gourmandise’ avant de rencontrer M. Darts, et voilà le résultat.”

Il comprenait la raison pour laquelle Otto avait quitté l’Hôtel de Ville et s’était promené dans la ville malgré la menace du Culte de la Sorcière. Encore une fois, il semblait qu’il avait essayé de combler un domaine auquel Subaru n’avait pas été attentif.

Il n’avait pas suffisamment réfléchi à la possibilité d’une attaque sur l’Hôtel de Ville et à la récupération du ‘Livre de la Sagesse’.

Subaru : “Au moins, consulte-moi d’abord. Nous sommes amis, non ?”

Otto : “Émilia-sama a été kidnappée, et tu as aussi porté le destin de la ville sur ton dos comme un héros, tu voulais que je te rajoute un autre fardeau ennuyeux en plus de ça ? Je suis désolé. Mais je n’avais pas l’intention de faire pression sur mes amis avec ces stupidités.”

Subaru : “Keh”

Bien qu’il ait eu l’intention de plaisanter, il avait fini par lui rendre la pareille avec des mots agréables, faisant grogner Subaru. En voyant leur échange, Émilia et Béatrice échangèrent un regard et poussèrent un profond soupir.

Béatrice : “Ces types ne sont pas honnêtes, je suppose.”

Émilia : “Je pense que c’est normal pour eux. Mais, alors, ce livre…. ? Ce serait mieux si on le récupérait. Euh, où se trouve….”

Subaru : “Ah, je vais m’en occuper. Ou je vais demander à Garfiel de le faire. Émilia-tan ne doit pas trop s’inquiéter pour ce livre.”

Émilia : “Vraiment ?”

Il ne voulait pas qu’Émilia s’implique beaucoup au sujet du ‘Livre de la Sagesse’.

Il était à contre-courant des Évangiles, et était aussi une sorte de relique qu’une Sorcière avait laissé derrière elle. Ne pas l’approcher d’Émilia autant que possible était l’une des résolutions silencieuses de Subaru.

Subaru : “Mais, ceux qui ont croisé la ‘Gourmandise’ étaient Felt et les ‘Écailles du Dragon Blanc’, non ? En laissant de côté les mercenaires en blanc, Felt n’a pas fini par se cacher quelque part ?”

Émilia : “J’ai du mal à imaginer cette fille rester tranquillement au même endroit, sans aucun doute….”

Subaru : “Je suis d’accord avec ça.”

Felt et les autres avaient arrêté le père de Reinhard, Heinkel, et il avait entendu dire qu’ils le surveillaient. Par conséquent, ils n’auraient pas dû participer à la recapture des tours de contrôle, bien qu’il n’y ait probablement personne à qui communiquer cette décision.

Subaru : “Alors, comment va Felt ?”

Otto : “Elle était épuisée, mais elle n’avait pas vraiment de blessures comme celles-ci. Elle est sortie précipitamment de l’abri actuellement, pour récupérer les subordonnés qu’elle avait emmenés.”

Subaru : “Ton Chin Kan, c’est ça ? J’en ai entendu parler, on dirait que ces gars-là s’en sortent étonnamment bien.”

Un trio qui laissait à la fois une bonne et une mauvaise impression, mais rien de tout cela ne subsistait. Ils avaient une relation spéciale puisqu’il avait été tué une fois par eux, mais au lieu de se venger un jour, il avait essayé de laisser ça de côté.

En tout cas, c’était un bon point qu’il ait pu confirmer la sécurité de ce camp. Après cela, ils s’occuperaient de la tâche liée au ‘Livre de la Sagesse’, donc la prochaine question était――

Otto : “Natsuki-san. ――Sois prudent dans le prochain abri.”

Subaru : “Dans le prochain abri….. ?”

Otto déclara cela à Subaru, qui était plongé dans ses pensées, à voix basse. Aux émotions agitées qui avaient été mises dans sa voix, celle de Subaru s’abaissa naturellement en réponse.

Otto fit un petit signe de tête en entendant la réaction de Subaru.

Et,

Otto : “L’un des Archevêques du Péché est détenu là-bas.”

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??? : “Qu’est-ce que c’est, est-ce toi, roturier ? Comment oses-tu montrer ton misérable visage en notre présence ? Cette impudence est digne d’admiration au-delà de la démesure.”

Il avait quitté l’abri qui avait été transformé en hôpital de campagne, et s’était dirigé vers l’abri suivant suite aux paroles d’Otto.

Comparé à l’ancien abri, la taille de cet abri était assez petite. Si l’abri précédent ressemblait au parking d’un centre commercial, celui-ci ressemblait au mieux à un parking à vélos.

Immédiatement après qu’il ait eu la vague impression que son utilité, même s’il s’agissait d’un abri, était probablement différente, la femme en rouge qui s’était installée à l’entrée du bâtiment lui déclara cela.

Le nom de la femme était Priscilla Barielle.

Parmi les candidates à l’Élection Royale qui s’étaient rassemblés dans la ville, elle était quelqu’un qui manquait totalement de personnalité coopérative.

Malgré tout, même quelqu’un comme elle était sans aucun doute un allié fiable dans cette situation. En plus de cela, c’était Priscilla qui était en charge du monstre inconnu, Sirius de la ‘Colère’.

La capacité de détruire cette menace de façon si splendide, et de la ramener, était un résultat qui devait être loué sincèrement.

Subaru : “Le fait que tu n’aimes pas mon visage est ta subjectivité personnelle, donc c’est bon, pour le moment, beau travail à nous deux. Je suis soulagé que tu sois revenue saine et sauve. Je ne te flatte pas.”

Priscilla : “Ma subjectivité personnelle est le sens esthétique qui doit être le plus respecté au monde. Ce n’est même pas la peine d’évaluer ce que tu as à dire…… Bon, très bien. Cependant, il n’y a pas de mots que tu puisses dire pour te défendre de ton aveuglement à dire que ma personne est indemne.”

Subaru : “Ah ? Tu es blessé ou quelque chose comme ça ?”

Priscilla était assise sur une chaise à l’entrée de l’abri, s’éventant. En regardant ses extrémités supérieures et inférieures, il n’avait pas trouvé de blessures ou quelque chose de ce genre.

Non, il ne s’agissait pas de blessures ou de quelque chose comme ça. La peau blanche de Priscilla n’avait pas une seule égratignure, même la robe qu’elle portait n’avait pas un grain de poussière ou de saleté. S’il y avait eu des différences avant et après la bataille, cela concernait son accessoire au cou et le fait que ses cheveux s’étaient détachés.

Émilia : “Ton collier et ta barrette, tu les as perdus quelque part ?”

Priscilla : “Hm. Donc même un roturier à l’œil si peu perspicace y prêtera attention si c’est une femme ? Bien que je n’aime pas cette façon grossière d’appeler ça un collier. Il semble que cela provoque du ressentiment.”

Subaru : “Le fait que tu n’étais pas indemne, en réalité, tu parlais de tes accessoires…”

Aux paroles naïves et innocentes d’Émilia, Priscilla avait répondu en grognant.

Certes, elle avait maintenant perdu son luxueux collier incrusté de pierres précieuses, ainsi que la pince à cheveux qui maintenait ses cheveux orange en place. L’arôme de son charme avait augmenté lorsqu’elle avait relâché ses cheveux qui étaient normalement maintenus en place, quelle femme pécheresse elle était.

Pour tout dire, le rayonnement de Priscilla ressemblait à celui d’une fleur vénéneuse. Si on l’approchait, on finissait par se faire piquer.

Subaru : “Alors, je ne vais pas me faire piquer. Pourquoi te donnes-tu la peine de rester dans cet abri ? Je ne pensais pas que tu avais une personnalité assez admirable pour te porter volontaire pour monter la garde.”

Priscilla : “Balivernes ridicules. Ma personne ne devrait pas avoir à s’engager dans ce genre de travail que les roturiers font. Ce n’est pas vraiment l’intention de ma personne que de se trouver dans un endroit comme celui-ci, mais je ne peux pas laisser les autres contempler mon sens de la beauté maintenant. Donc ma personne a évité le regard du public en guise de compromis. De plus, Al a insisté.”

Subaru : “Je pense qu’il essaierait de nier rapidement s’il était là.”

Tout en imaginant les mouvements exagérés de dénégation du casque de fer, Subaru dirigea son regard vers l’entrée de l’abri. Il n’avait pas aperçu le casque de fer, mais il avait entendu dire qu’il se trouvait dans cet abri. En d’autres termes, il n’était pas à l’extérieur, mais plutôt à l’intérieur du bâtiment――aux côtés de l’Archevêque du Péché.

Subaru : “Est-ce que Al monte la garde à l’intérieur ?”

Priscilla : “En effet. Nous ne savons pas ce qu’une chose maléfique comme ça pourrait faire si nous la laissions seule. C’est pourquoi Al monte la garde. Quand il s’agit de lui, il doit faire du bon travail.”

Subaru : “……Tu ne penses pas qu’il va essayer de la tuer. C’est inattendu.”

Priscilla : “Il peut le faire s’il le souhaite. Ma personne ne l’en empêchera pas.”

S’était-elle ennuyée à lui répondre ? Priscilla bâilla en se couvrant la bouche avec son éventail. Cela semblait être sa façon d’exprimer l’indifférence à la question de Subaru.

Elle n’avait pas l’intention de l’arrêter s’il entrait dans le bâtiment. Subaru regarda l’entrée de l’abri, et plaça sa main sur sa poitrine où les battements de son cœur s’étaient légèrement accélérés.

Émilia : “Subaru, si tu as peur d’entrer, tu n’as pas besoin de te forcer à….”

Béatrice : “En effet, en fait. Je pense que nous n’en tirerons rien, je suppose.”

Émilia et Béatrice exprimèrent gentiment leurs opinions à Subaru qui s’était arrêté dans son élan. Il avait envie de se laisser dorloter par leurs préoccupations. Cependant, dès que cette pensée surgit dans sa tête, il remarqua le regard cruel de Priscilla qui le regardait du coin de l’œil.

C’était un regard qui considérait tous les doutes et les hésitations de Subaru comme une farce ennuyeuse.

Qu’il avance ou recule, le jugement de Priscilla sur Subaru ne changerait probablement pas. Pour Subaru, qui avait encore reçu l’évaluation la plus basse et sans ménagement, cela ne l’intéressait pas.

Il s’en fichait, mais il regrettait que les deux personnes qui étaient avec lui aient aussi été évaluées de cette façon.

Subaru : “J’y vais. De toute façon, ce n’est pas un problème auquel je dois échapper.”

Émilia et Béatrice : “――――”

Subaru avait pris sa décision, et toutes les deux ne donnèrent pas leur avis pour ou contre. Elles se tinrent simplement à ses côtés, afin de respecter sa volonté.

Puis, avec les deux qui l’accompagnaient, Subaru entra dans l’abri sombre. Priscilla ne regardait même plus dans leur dos. C’était plutôt son genre, dirait-il.

Avec le bruit sec de leurs pas, ils s’avancèrent dans le bâtiment de pierre. Bientôt, ils purent voir la fin du couloir, en avant du chemin qui tournait à gauche,

??? : “――C’est toi, frangin ? J’ai entendu la voix de la princesse, alors j’ai pensé qu’elle parlait avec quelqu’un.”

Accroupi dans le passage, portant son épée du Dragon Bleu sur son épaule, le casque de fer――Al les attendait. Quand il vit Subaru et les autres se diriger vers lui, il tourna son attention vers Émilia.

Al : “Oh, on dirait que la demoiselle aussi va bien. Bon travail, frangin.”

Subaru : “C’est parce que le bien-être d’Émilia-tan était mon exigence minimale pour la victoire. Par ailleurs, en ce qui te concerne, j’ai entendu dire que tu avais rencontré de nombreux problèmes. Les irrationalités de Priscilla en particulier étaient folles.”

Al : “Ah, tu es on ne peut plus sérieux. Pourtant, moi aussi je me demandais ce qui se passait avec elle cette fois-ci. Enfin, non, je me demande presque toujours ce qui se passe, donc je n’ai aucun pouvoir de persuasion.”

Émilia : “Mais, on dirait que tu ne détestes pas ça…… ?”

Al : “――――”

Al, qui avait grommelé quelque chose comme une plainte à propos de sa maîtresse Priscilla, fut frappé en plein dans le nez par les mots innocents d’Émilia. Il ne pouvait pas voir ce qui était caché derrière le casque, mais il avait l’impression que ses lèvres avaient pris la forme d’un へ de l’autre côté.

Note de Traduction : Faire une bouche en forme de へ, c’est essentiellement le décrire en train de froncer les sourcils, comme vous pouvez bien le voir, à partir du Kana lui-même.

En pratique, c’était un homme qui était toujours traîné partout par Priscilla, et malgré cela, il voulait toujours être son serviteur. Il supposait qu’ils avaient une relation que les autres ne pouvaient pas comprendre.

Pendant un petit moment, Al se tordit le cou dans un environnement qui donnait l’impression de le dévorer, il se frappa l’épaule avec l’arête de son épée du Dragon Bleu et dirigea brusquement son regard vers le fond du passage,

Al : “C’est un peu tard puisque vous êtes venu jusqu’ici, mais…… Êtes-vous venu pour parler avec l’Archevêque du Péché ?”

Béatrice : “Penses-tu qu’il y aurait un autre but, je suppose ? Penses-tu que nous nous donnerions la peine de venir discuter avec le garde, il n’y a aucune chance que nous perdions notre temps, en fait.”

Al : “Cette petite fille est vraiment cinglante, hein ? Ne te mets pas dans tous tes états, Béako…..c’est ça ?”

Béatrice : “――――”

Devant le regard froid et acéré de Béatrice, Al secoua délibérément la tête. Gardant Béatrice sous contrôle, qui semblait sur le point de l’attraper, malgré leur différence de taille, Subaru fixa Al qui avait commencé cette provocation inutile.

Subaru : “Je comprends plus ou moins que tu sois en colère, mais s’il te plaît, ne la provoque pas. Béako, toi aussi, ne tombe pas dans le panneau. Occupe-toi de ça avec la dignité d’un adulte.”

Béatrice : “Betty ne permet qu’à Subaru de l’appeler comme ça, je suppose. La prochaine fois que tu m’appelles comme ça, un châtiment extrêmement terrible t’attends, en fait.”

Al : “Ouais ouais, je comprends. Tu ne pourrais pas être plus froide.”

Tout en parlant, Al se déplaça sur le côté du couloir, et leur laissa la place. Une porte apparut devant eux lorsqu’ils avancèrent. Il était fort probable que l’archevêque du Péché y soit enfermé.

Soudain, l’arrière du cou de Subaru commença à picoter, manifestant un sentiment de tension.

Al : “L’Archevêque du Péché est à l’intérieur. Il est retenu pour qu’il ne puisse pas faire de bêtises, donc pour l’instant, je ne pense pas que ça va finir en massacre.  ――En outre, je vais vous donner un seul conseil.”

Subaru : “Un conseil ?”

Al : “Frangin, la demoiselle et cet esprit aussi. Il vaudrait mieux que vous rentriez chez vous sans lui parler. Il n’y a rien de bon à s’impliquer. Laissez tomber, et rentrez chez vous.”

Subaru : “…… Il n’y a pas moyen que nous puissions faire ça.”

Baissant le ton de sa voix, son opinion était sincère et il l’avait exprimée d’une voix sérieuse. Refusant ces mots en secouant la tête, Subaru avait répondu qu’il ne pouvait pas le faire, et avait rejeté sa suggestion.

Et, à la réponse de Subaru, Al répondit “Je m’en doutais” avec un soupir.

Al : “Peu importe ce que je dis, je ne pense pas avoir beaucoup de crédibilité. Cette fois-ci, mon comportement était mauvais, je n’ai pas d’excuses pour ça.”

Subaru : “Ce n’est vraiment pas la raison. Bon, c’est vrai que tu n’as pas été coopératif, mais ça ne veut pas dire que je ne t’écouterai pas. Ne te fais pas de fausses idées.”

Prenant en compte les terribles paroles autoflagellantes d’Al, Subaru désigna la porte au bout du passage. La tâche qu’il avait à accomplir avec la personne qui se trouvait à l’intérieur, était un problème qui ne concernait que Subaru.

Peu importe si ses intentions avaient été transmises, Al s’assit avec aplomb à cet endroit. Et, alors qu’il désignait la porte au bout, seulement avec sa tête, il déclara,

Al : “J’espère que vous ne perdrez pas la raison pendant que vous parlez.”

Subaru : “OK, n’hésite pas à m’aider si quelque chose arrive.”

Al : “Si cela se produit, j’enverrai la Princesse, alors quoi qu’il arrive, elle l’enverra directement au ciel.”

En échangeant une dernière conversation, Subaru et les autres dirent au revoir à Al et se dirigèrent vers la porte. Il y avait quelque chose qui flottait dans l’air et qui leur donnait un étrange sentiment d’oppression vis-à-vis de la porte qui menait à la pièce fermée.

Étant arrivé ici, même s’il essayait, il ne pouvait pas l’éviter, et c’est donc avec cette détermination que Subaru saisit la poignée de la porte et la poussa de force.

――C’était une pièce étroite dans laquelle l’air qui y circulait sentait la poussière.

Sa source de lumière était petite et faible même pour un abri et il n’avait que le strict minimum. C’était une pièce étroite qui pouvait accueillir tout au plus cinq ou six personnes si on les entassait ; le manque d’air était perceptible à l’intérieur.

Et, au milieu de cette pièce.

??? : “――Aha. Alors tu es venu, mon chéri. Je suis désolé pour le désagrément ? Merci.”

Au sommet d’une vieille chaise, avec tout son corps complètement entravé par des chaînes, se trouvait ce monstre――Sirius les attendait.

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-=Fin du Chapitre 75=-

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