Arc V – Chapitre 80 – « Laissant Derrière des Ondulations à la Surface de l’Eau »

※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※

Traduit par : Akira

Relu par : Prévu (N’hésitez pas à venir sur le discord on recrute)

※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※

Artiste du fan-art : ???

※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※

Navigation :

<< Arc 5 Chapitre 79 <<

|| Retourner au Sommaire ||

>> Arc 5 Chapitre 81 >>

ARC V – LES ÉTOILES QUI ÉCRIVENT L’HISTOIRE

CHAPITRE 80 – «Laissant Derrière des Ondulations à la Surface de l’Eau»

??? :  “――Alors, commençons.”

Émilia avait laissé sa belle voix cristalline résonner dans la pièce alors qu’elle crispait légèrement son visage.  

Elle avait adressé cela à tout le monde dans la pièce avec sa voix semblable à celle d’une cloche――ou peut-être l’avait-elle dit pour se persuader elle-même, quoi qu’il en soit, elle avait levé ses deux bras minces.

Émilia : “――――”

Fermant les yeux, Émilia commença à concentrer son mana sur ses deux mains levées. 

Une grande puissance magique tourbillonnait autour d’elle, et elle faisait preuve de la plus grande concentration pour la manipuler avec précision. Si elle manquait d’un de ces éléments, elle serait incapable de réaliser son objectif, c’était un effort qu’elle seule pouvait faire. 

Émilia : “――――”

D’innombrables regards se posèrent sur Émilia qui abordait directement sa grande sorcellerie avec une expression sérieuse sur le visage. Les femmes et les enfants étaient serrés les uns contre les autres, observant ses actions en retenant leur souffle.   

Certains se tenaient la main, d’autres avaient fermé les yeux comme pour prier ou émettre un souhait ; ils ne partageaient que l’espoir et l’anxiété en tremblant. 

Subaru : “……Ça doit être difficile pour eux.”

Et, au fond de la même pièce, Subaru observait silencieusement Émilia, qui était abreuvée d’émotions nombreuses et complexes.

La zone dans laquelle ils se trouvaient était une partie des installations souterraines de la Cité de Pristella.

À l’origine, il s’agissait d’une cave où étaient stockées des provisions d’urgence. Son état actuel, presque vide, était idéal pour le but recherché. Il n’y avait rien dans la cave en pierre, et son espace semblait accentuer sa morosité et sa fraîcheur.

Mais, elle devait convenir à leur objectif actuel, précisément parce que c’était ce genre d’endroit.

Subaru : “Bien que, je ne dirais pas que c’est une bonne chose.”

Béatrice : “Arrête de murmurer des sentimentalités, je suppose. Ce ne serait pas bien si quelqu’un t’entendait, et tu vas aussi finir par perturber la concentration d’Émilia, en fait.”

Debout à côté de Subaru, qui avait laissé échapper ce murmure par accident, Béatrice lui donna ce conseil. 

La jeune fille, qui tenait la main gauche de Subaru d’une main et jouait avec ses boucles de cheveux de l’autre, fixait le rituel blanc qui se tenait devant ses yeux.

Ses yeux bleus pâles semblaient retenir la douleur à l’égard de Subaru. 

Subaru : “Puisque c’est Émilia, tout ira bien. Ne t’en fais pas trop.”

Béatrice : “……Ne te fais pas de fausses idées, je suppose. Betty n’est pas inquiète pour Émilia, mais pour Subaru, en fait. Faire preuve d’empathie vis-à-vis des émotions de tout le monde est une mauvaise habitude, je suppose.”

Subaru : “Je vois.”

La force de la main qu’elle tenait dans la sienne se renforça, et Subaru plia ses lèvres en forme de へ devant l’inquiétude de la jeune fille.

Il savait ce que Béatrice voulait dire, ainsi que ce qui l’inquiétait. Cependant, sa décision après avoir compris cela était basée sur sa détermination actuelle.

Sur ce point, il ne pouvait pas céder. Même s’il savait que cela ne ferait que le troubler.  

Émilia : “――――”

Loin des échanges de mots entre Subaru et Béatrice, le rituel d’Émilia continuait. 

Émilia, qui se concentrait de toutes ses forces, avait des perles de sueur qui coulaient sur son front alors qu’elle respirait bruyamment. Elle se donnait à fond, corps et âme, pour contrôler les énormes quantités de Mana.  

Une lumière bleu pâle provenant d’entre les mains d’Émilia commença à envelopper faiblement la cave. 

Bien que l’air soit assez froid pour embuer sa vue, la fraîcheur ne transperçait pas sa peau, elle était douce comme si elle embrassait son cœur à nu. 

Il avait entendu dire que les personnes qui tombaient en hypothermie et étaient sur le point de mourir oubliaient le froid. Le froid extrême enlève aux gens la capacité de déterminer la température correctement et leur accorde de la chaleur comme un cadeau d’adieu avant de leur arracher la vie, avait-il entendu.

Subaru se demanda vaguement si quelque chose de semblable se produisait dans ce monde blanc, mais il secoua immédiatement la tête, jugeant cette idée stupide. 

Une lumière bleu pâle remplit la pièce, et l’air froid convergea vers son centre. 

Et, au milieu de la lumière, il y avait…

??? : “――――”

Une énorme créature noire, recroquevillée avec ses ailes repliées――un dragon noir qui était couché.

Les créatures étranges ne s’arrêtaient pas là, il y avait aussi des mouches de la taille d’une personne rassemblées autour du dragon noir. Tout cela donnait l’impression d’une scène cauchemardesque.  

Cependant, Subaru ne ressentait aucun dégoût face à cette scène.

――Non. Pour être précis, il était fortement conscient qu’il ne devait pas ressentir de répulsion envers le dragon noir et les mouches humaines.

Ils étaient des victimes, des innocents sans aucune faute. 

Ils étaient victimes de la malveillance de l’Archevêque du Péché de la ‘Luxure’, des victimes qui avaient été transformées en êtres inhumains. 

Subaru, et tous les autres, ne connaissaient actuellement aucun moyen de ramener leurs corps remaniés à la normale. C’est pourquoi ils avaient choisi cette mesure.

Subaru : “Il se peut que nous ne fassions que repousser l’inévitable, mais……”

Béatrice : “Cela nous fera gagner du temps, et rien que cela peut être un salut, en fait. En essayant d’accélérer les choses, votre perspective se rétrécit, et vous ne pouvez pas voir les options que vous auriez normalement pu envisager. Ne pas être conscient de cela, ou s’en rendre compte plus tard…… les deux sont des cruautés, je suppose.”

Béatrice avait répondu par une sorte de monologue aux murmures de Subaru. 

Son petit soupir faible contenait une perspicacité et une sentimentalité que seuls ceux qui avaient passé un long, long moment à réfléchir pouvaient avoir. 

Sentant qu’à la fin de ses mots, Subaru avait juste caressé silencieusement sa tête sans dire un seul mot en retour,

Béatrice : “……Qu’est-ce que ça signifie, en fait.”

Subaru : “Ce n’est rien.”

Peu importe le temps qu’ils prenaient, ils ne seraient pas nécessairement en mesure de faire le bon choix. 

Parfois, même en prenant du temps, il y a des cas où on n’arrive pas à faire le bon choix.

Néanmoins, il est possible d’agir pour que l’option choisie soit la meilleure. 

La réponse que Subaru avait apportée aux 400 ans de Béatrice avait été la suivante. 

Et il espérait donc que le temps qui serait accordé à la tragédie qui avait frappé la ville, serait également ainsi. 

Subaru : “――――”

Le point culminant de l’air froid qui remplissait la cave se superposait aux fortes émotions de Subaru, et finalement un son comme le craquement de l’air, ou du moins c’est ce qu’il pensait, résonna partout――

Émilia : “……Ça a fini par aboutir sans encombre.”

Émilia se retourna tout en expirant des bouffées de brume. 

Elle baissa rapidement la tête à cet endroit, un peu essoufflée――derrière elle, avec leurs corps entiers couverts de cristaux blancs, se trouvaient les vies de toutes les âmes qui avaient été enfermées dans la glace.  

Subaru : “――tch“

Les membres de leur famille pleuraient, et leurs proches versaient des larmes. 

Leurs gémissements douloureux avaient surgi avant tout remerciement, et ils résonnaient cruellement dans toute la cave. 

Pendant un très, très long moment, leurs gémissements continuèrent à résonner dans toute la cave, comme si leur chagrin n’avait pas de fin du fait d’être séparés des êtres qui leur étaient chers pour une durée indéterminée.  

※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※

??? : “Pour l’instant, il semble que la proposition d’Émilia-sama se soit bien déroulée….. Est-ce que je peux me sentir soulagé par cela ?”

Ayant été informé de la conférence au lieu de réunion, ainsi que du travail d’Émilia pour congeler les victimes de mutation――Otto hocha la tête, l’air soulagé. 

Ils étaient quelque part loin des abris, dans une chambre privée d’un hôpital, où il avait été transporté. 

Son état sur son lit n’avait toujours pas changé, avec ses deux jambes douloureusement enveloppées de bandages. Malgré tout, il avait réussi à échapper au traitement de l’hôpital de campagne, et on pouvait dire que ses crampes aux jambes semblaient s’être nettement améliorées.   

En fait, la position d’Otto était celle d’une des personnes valeureuses qui avait contribué à la défense de la ville, donc il aurait été bien qu’il reçoive un traitement médical de meilleure qualité. Cependant, Otto ne leur avait pas mentionné cela, alors Subaru avait choisi de ne rien dire, puisqu’il avait probablement pensé à ceux qui l’entouraient.

Subaru : “L’hospitalité que l’on présume sans rien dire…… C’est le vrai sens du Wabi-sabi.”

(Note de Traduction : Pour savoir ce que signifie Wabi-sabi, lisez : https://fr.wikipedia.org/wiki/Wabi-sabi).

Otto : “Bien que tu sois ici, Natsuki-san, ton esprit est ailleurs ; c’est la même chose que d’habitude, donc ça va, mais dans tous les cas….. Merci pour votre travail acharné, Émilia-sama.”

Ignorant le hochement de tête de Subaru, Otto remercia Émilia pour son travail, alors qu’elle était venue lui rendre visite. Elle abaissa les sourcils en entendant ses remerciements, et dit,

Émilia : “Non, c’est tout à fait normal. Plus important encore, je suis désolée de l’avoir fait toute seule sans consulter Otto-kun. Mais, c’est parce que je pensais que c’était quelque chose que moi seule pouvait faire.”

Otto : “Ah, pas de problème. Je ne suis pas en colère puisque vos actions étaient sans aucun doute précieuses, de bonnes actions. D’ailleurs, c’étaient des actes très précieux même dans un sens calculateur.”

Émilia : “Calculateur…… ?”

Otto : “Il aurait probablement été préférable que vous compreniez ce que je voulais dire, mais si vous n’y arrivez pas, même si vous n’y arrivez pas…… Non, comment puis-je le dire. À ce propos, honnêtement, il m’est vraiment difficile de décider ce qui serait le mieux.”

Subaru : “N’y pense pas, ressens-le. C’est E.M.T.”

Émilia n’était pas tout à fait consciente du résultat de ses propres actions. Avec quelques mots magiques, Subaru écarta sereinement Otto, qui restait perplexe devant l’attitude d’Émilia. Il poursuivit ensuite en disant “Plus important encore,”

Subaru : “Tes jambes, on dirait qu’elles ne seront plus utilisables pendant un certain temps, non ?”

Otto : “Avec l’état actuel de Pristella, il sera difficile de les traiter plus que ça, n’est-ce pas ? Le nombre d’Utilisateurs des Arts de Guérison dans la ville n’est pas suffisant pour prendre soin de tous les blessés. Je pense qu’il serait préférable d’aller dans un hôpital d’une autre ville, mais il semble que Kiritaka-san ait envoyé autant de messagers que possible dans les villes voisines pour solliciter des Utilisateurs des Arts de Guérison. C’est pourquoi attendre tranquillement ici qu’un Utilisateur des Arts de Guérison de l’une de ces villes passe serait peut-être plus prudent que de retourner au manoir.”

En riant faiblement avec un Thaha, Otto fut obligé de se retirer des lignes de front pendant un moment.

Des blessures aussi graves que celles d’Otto ne pouvaient pas être soignées aussi facilement sans un Mage qui pouvait utiliser la magie de guérison de manière assez compétente. Il devait être au niveau de Félix ou de Béatrice quand elle était dans la Bibliothèque Interdite.

Subaru : “Félix s’occupe constamment de Crusch, et notre Chef du Corps d’Attaque Spécial et de Guérison se promène dans Pristella……. La raison étant cette famille bien sûr.”

Émilia : “Ces trois-là, la mère et les frères et sœurs, c’est ça ? Cette personne qui avait la forme d’un dragon est le père, donc c’était une famille de quatre, je pense.”

Leur Chef du Corps d’Attaque Spécial n’était pas là pour le moment――non, il ne devrait pas se référer à lui comme ça, Garfiel était ce qu’il voulait dire.

Actuellement, il faisait le tour de la ville qui manquait de bras, et travaillait aussi dur que possible sur les travaux de réparation. Par nature, Garfiel était un jeune homme gentil et bien élevé. Même s’il ne ressentait rien pour la ville, s’il y avait des gens dans le besoin, il finirait par les aider sans hésiter.   

Mais, même ainsi, son engagement envers Pristella était sans égal. Et Subaru pouvait plus ou moins en imaginer la raison.

Subaru : “Le fait qu’il ne nous l’ait pas confié doit signifier qu’il y a diverses circonstances complexes, je suppose.”

Émilia : “Oui, ça doit être ça……. En fait, je change de sujet, mais tu ne trouves pas que Garfiel et cette famille se ressemblent un peu ? La couleur de leurs cheveux et la couleur de leurs yeux sont complètement identiques.”

Subaru : “Émilia-tan, tu sais que le sujet n’a pas changé, n’est-ce pas ?”

Émilia : “Eh !?”

En mettant de côté la surprise d’Émilia, Garfiel était dans un tel état.

Dans des circonstances normales, il aurait dû subir des dommages qu’on ne pourrait pas qualifier de mineurs sur l’ensemble de son corps, mais grâce à sa ‘Protection Divine des Esprits de la Terre’ et à sa force physique illimitée, il n’avait pas l’intention de se reposer.

De plus, Mimi, qui avait été une douleur pour ses petits frères avec la réouverture de ses blessures, l’accompagnait également, il n’y avait donc pas eu de chahut.

Otto : “En ce qui concerne les vrais sentiments de Garfiel, j’imagine qu’un jour il les révélera de lui-même. Nous n’avons pas besoin d’essayer de les lui soutirer. Plus important……”

Émilia : “Hmm ?”

Otto : “Ah, non, puisque vous n’en avez pas parlé tous les deux, je n’ai rien dit non plus, mais pourquoi Béatrice-san a-t-elle l’air si maussade ?”

Inclinant la moitié supérieure de son corps, Otto dirigea le flux de la conversation vers un coin de la chambre d’hôpital――Béatrice était là, gonflant ses joues rouges, secouant visiblement la tête de gauche à droite avec un regard maussade.

Subaru hocha la tête et répondit par un “Ah” à cette question.

Subaru : “C’est à cause de ça, tu sais. Elle est de mauvaise humeur parce que nous sommes allés chez l’artisan Restaurateur pour toi et que nous nous sommes fait refouler……. Quand on regarde ça sous plusieurs angles, ce ne serait pas ta faute ?”

Otto : “Non ! Tu vas trop loin là…… N’est-ce pas, Émilia-sama ?”

Émilia : “Mhm, tu as raison. C’est l’obligation naturelle d’un contracteur de prendre soin de son esprit. Donc, celui qui doit remonter le moral de Béatrice doit être Subaru.”

Subaru : “Tu as parlé de remonter le moral, mais même si tu dis ça, je n’ai pas beaucoup de souvenirs d’Émilia-tan prenant soin de Puck.”

Émilia : “Ne chipote pas avec ça ! D’ailleurs, j’ai fait des tas de choses quand Subaru n’était pas là pour voir. Comme toiletter sa fourrure, nettoyer ses griffes, le câliner pour dormir…….”

Il était douteux que cela puisse être référencé comme un modèle sur la façon de s’associer avec les esprits, mais l’expression d’Émilia en parlant de Puck était devenue joyeuse.  

Depuis sa séparation soudaine au ‘Sanctuaire’ qui l’avait poignardée, elle avait une forte expression de chagrin chaque fois qu’elle évoquait Puck, mais il semblait que cette étape était passée aussi. 

――Une pierre cristalline composée d’une Grande Pierre Magique incolore ornait la poitrine d’Émilia.

Le même design qu’elle portait toujours avant d’être séparée de Puck, combiné à la beauté de son expression, elle était redevenue la même ancienne Émilia.

Elle toucha la pierre de cristal avec l’un de ses doigts fins, et déclara,

Émilia : “Je n’ai toujours pas assez de pouvoir pour ramener Puck, mais…… Le contrat entre Puck et moi n’a pas été rompu, donc nous pourrons nous retrouver quand j’aurai accumulé assez de Mana pour qu’il puisse se manifester. Donc, juste un peu plus de patience, eh.”

Subaru : “Ça aussi, c’est grâce à l’une des prouesses de Béako, et……..  Eh bien, grâce à la gentillesse de Kiritaka.”

La raison pour laquelle Subaru et les autres étaient venus dans la ville de Pristella était pour obtenir une Grande Pierre Magique.

La réalité aurait dû être qu’il la céderait ou non après quelques négociations, mais celles-ci avaient fini par prendre un détour inconcevable. Quoi qu’il en soit, ils en avaient obtenu une à présent, et étaient très satisfaits. 

Subaru : “Alors réjouis-toi aussi, Béako.”

Béatrice : “Je ne suis pas de mauvaise humeur, je suppose. C’est toi qui as mal compris, en fait. Hmph.”

Émilia : “Oh, Béatrice, comme c’est adorable……”

Allant jusqu’à laisser échapper un effet sonore facile à comprendre, Béatrice détourna le visage de Subaru qui tentait de la réconforter. Subaru était lui aussi d’accord avec Émilia, qui ressentait des papillons derrière lui ; cependant, la question de savoir s’ils pouvaient parler de son côté mignon ou non était encore une autre histoire.

Otto : “Il semble que M. Darts soit une personne au tempérament d’artisan, n’est-ce pas ? Il ne peut pas laisser un travail à moitié fait une fois entrepris, je comprends ce genre de chose.”

Subaru : “Mais, tout de même, réfléchissons à la façon dont son professionnalisme a été poussé à l’extrême. On dirait que ce type a travaillé dans son atelier pendant tout le chaos, n’est-ce pas ? Il est trop accro au travail.”

Otto : “C’est l’artisan en lui, tu vois.”

Subaru : “L’artisan en lui, huh ?”

Il ne savait pas vraiment pourquoi Otto semblait être fier, mais quand il disait ça, ça semblait le réjouir ; les garçons étaient des créatures si simples. Le tempérament d’un artisan était cool.    

Cependant, Béatrice dirigea un regard furieux vers Otto et Subaru qui hochaient la tête, et dit,

Béatrice : “Oui, mais ça ne veut pas dire qu’il doit complètement ignorer les paroles de son client, je suppose. Même quand j’ai dit que je le paierais double, il n’a pas dit un seul mot, en fait.”

Subaru : “Donner le moindre signe d’écoute à ce que dit une petite fille qui vous tape sur les joues avec un rouleau de billets ne fonctionnerait que comme récompense pour ceux qui ne sont pas des professionnels maîtrisant leur métier. Dis-lui aussi Émilia-tan.”

Émilia : “Oui, tu ne devrais pas penser comme ça, Béatrice. Si tu gaspilles de l’argent, je vais être obligée de confisquer ton argent de poche.”

Béatrice : “Quel traitement grossier je subis de la part de vous deux, je suppose !”

Béatrice, indignée, attrapa l’un des rideaux, s’y enveloppa et se cacha derrière. 

Suite à cela, Émilia ne put résister davantage et serra Béako dans le rideau, lui faisant crier “GNNNYYYA, EN FAIT !”

En mettant de côté leur joyeux entracte, ce n’était pas comme s’il ne comprenait pas les sentiments de Béatrice.

Ce qu’Otto avait commandé à l’artisan Restaurateur Darts, et que Subaru et les autres avaient essayé de récupérer, était le ‘Livre de la Sagesse’ endommagé. C’était la source qui expliquait pourquoi son propriétaire, Roswaal, avait tant essayé d’interférer avec le futur en amont de Subaru――il était naturel de s’intéresser à son contenu. 

Subaru : “Bien que son ingérence soit subtile, c’est la nature sournoise de ce type qui va de pair.”

Même si son subterfuge avait été découvert, l’attitude de Roswaal en surface n’avait pas changé par rapport à avant. 

Bien sûr, puisqu’il avait comploté derrière cette attitude désinvolte, rester vigilant était essentiel. Cependant, il était également vrai qu’il avait un aspect qui donnait l’impression que le poison s’était échappé. 

Néanmoins, ce n’était pas la même chose que d’aller jusqu’à pouvoir le qualifier d’allié collaborateur qui prendrait le rôle de spectateur. 

Subaru : “Si nous pouvions au moins voir ce qui nous attend avec le ‘Livre de la Sagesse’…….”

S’ils étaient capables de rester convaincus que Roswaal ne planifiait rien, indépendamment du passé, ils seraient assurés de marcher ensemble sur le chemin à parcourir. Cela aurait probablement aussi un effet un peu plus positif pour l’avenir du Camp.

Subaru : “C’est pourquoi je veux insister sur ce point.”

Otto : “Même si je ne m’efforce pas de trouver de telles excuses, moi et Émilia-sama avons plus ou moins la même opinion que Natsuki-kun, donc sur ce point, tout va bien. Seulement Garfiel, eh bien….. Il a ses hostilités personnelles, donc même s’il connaît les faits, son attitude ne changera pas.”

Par hostilités personnelles, faisait-il référence au ‘Sanctuaire’ ou à Ram ? 

Sans aborder ce sujet, Subaru observa Émilia et Béatrice, qui s’amusaient…

Subaru : “Ce livre n’est pas non plus étranger à Béatrice. Donc, je pense que je voudrais le vérifier si c’est effectivement possible. La faire sortir de la Bibliothèque Interdite et laisser le passé derrière soi sont des problèmes différents.”

Otto : “Sais-tu que j’ai souvent pensé à te consulter ?”

Subaru : “Je ne te blâme pas pour ça, tu sais.”

Il pensait que récupérer le ‘Livre de la Sagesse’, essayer de le remettre en état et tenter de tout faire tout seul était un bon jugement de la part d’Otto.  

Et fondamentalement, les considérations d’Otto échouaient rarement. Il était pleinement conscient qu’il n’était pas une personne qui agissait par intérêt personnel.

Subaru : “Tu n’es vraiment pas fait pour être marchand…..”

Otto : “Pourrais-tu me laisser tranquille !? Plus important encore, qu’en est-il de M. Darts ?”

Subaru : “C’est peut-être mon plus grand travail à ce jour, a-t-il dit. Vous pouvez reporter les frais, alors j’aimerais que vous me laissiez travailler correctement sur ce projet jusqu’à la fin, a-t-il dit.”

C’était inquiétant que le délai n’ait pas expiré, mais ce type était un artisan, donc il ne pouvait pas dire que c’était impossible. 

Il voulait croire qu’il n’était pas le type d’artisan qui râlerait même après l’échéance.

Otto : “Donc au final, je vais également devoir récupérer le ‘Livre de la Sagesse’, j’ai l’impression que mon séjour à Pristella est déjà décidé, n’est-ce pas ?”

Subaru : “Garfiel prévoit également de rester un moment pour les travaux de réparation et la défense de la ville. Le fait qu’ils aient été chassés est réglé, mais que faire si c’est une feinte pour qu’ils attaquent à nouveau ! Puisqu’ils n’abandonnent jamais, ces merdes.”

Ils avaient l’air d’être le genre de types à faire les mêmes méfaits encore et encore.

Il semblait que Subaru n’était pas le seul à s’en rendre compte, tous ceux qui étaient impliqués n’avaient pas non plus baissé leur garde. Il était également possible que leur but était de forcer des sentiments de tension inutiles afin de les tourmenter.

Subaru : “Même si j’en parle, on ne peut rien faire de plus.”

Otto : “De toute façon, je pense que nous devons attendre et voir comment les choses se passent. Dès que mes jambes seront en meilleur état, je ferai le tour pour vérifier diverses choses. Cependant…….”

Otto interrompit ses paroles à ce moment-là, alors qu’il discutait de ses plans futurs.

Il souleva péniblement la partie supérieure de son corps du lit, et regarda Subaru, qui avait fermé un de ses yeux. Et, alors qu’il se frappait la tempe avec un de ses doigts, il déclara,

Otto : “Je vais le dire clairement, je suis contre ça.”

Subaru : “……Eh bien, je savais que tu allais dire ça.”

Subaru afficha un sourire en coin à la déclaration d’Otto.

Qu’il dise cela et qu’il soit contre, c’était une attitude que Subaru avait prédite. 

Après tout, Otto Suwen avait évalué correctement Natsuki Subaru.

Subaru lui-même était plus conscient que quiconque de sa propre impuissance, mais il n’y avait pas beaucoup de personnes qui comprenaient clairement ses défauts. 

Au mieux, il y avait Béatrice et Otto. Peut-être un peu Patrasche. Et bien que ce ne soit pas le moment pour lui, Félix peut-être aussi. 

Il avait donc prévu que Béatrice et Otto, de leur camp, seraient contre. Il pensait que si Patrasche pouvait parler, alors elle aurait probablement été aussi contre. 

Cependant…

Subaru : “Si tu me connais autant, alors tu devrais connaître ma réponse.”

Otto : “……En vérité, l’humeur de Béatrice-san n’est pas seulement due à M. Darts, pas vrai ?”

Subaru : “Eh biiiiien je n’en suis pas si sûr. Comme tu peux t’y attendre, même moi je ne comprends pas ce qu’il y a au fond du cœur de Béako.”

Lorsque Subaru feignit l’innocence en haussant les épaules, le visage d’Otto se transforma en un visage d’exaspération. 

Bien sûr, quand il s’agissait de lui et de son ouïe fine, il ne devait pas manquer de connaissances sur les légendes/rumeurs. Il ne devait que trop bien connaître le caractère risqué du choix de Subaru.  

Complétant ce qu’il venait de dire, Subaru précéda ce qu’il allait répondre à Otto d’un “Je suis désolé,”

Subaru : “Je vais aller voir ce Sage ou quoi qu’il soit avec ce Guide Renard Blanc pendant un petit moment.”

Il sourit en disant cela.

※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※

??? : “――Entrez.”

Lorsqu’il frappa à la porte par courtoisie juste au cas où, une voix calme lui répondit de l’intérieur. 

C’était une voix familière, mais qui manquait de caractère. Subaru se sentit excessivement agacé par cette voix.

??? : “C’est toi, Subaru ?”

Subaru : “Est-ce mauvais que ce soit moi ?”

??? : “C’est étrange, maintenant que je vois ton visage, je me sens terriblement soulagé.”

Subaru : “Bleeergh”

Il pénétra dans la pièce, enveloppant les mots de reproche qu’il avait échangés au début avec cette action. 

Même s’il montrait cette attitude, il y avait de la considération dans la façon dont Subaru fermait la porte derrière lui. Fermer la porte sans faire de bruit était le minimum de courtoisie pour ceux qui dormaient à l’intérieur.

??? : “S’ils se réveillaient à cause du bruit, ce serait tellement mieux.”

Subaru : “Si c’était le cas, m’applaudirais-tu ou quelque chose comme ça ? Ce serait une scène inestimable. La ‘Gourmandise’ qui a été laissé en liberté serait très énervée.”

??? : “Hmph.”

Affichant un sourire détendu, Subaru inclina la tête sans croiser son regard. Puis il parcourut la pièce du regard et plissa les yeux sur la rangée de lits. 

Un simple lit, et une fine couverture : c’était toute la charité accordée aux personnes qui dormaient là. Et Subaru savait que plus que cela n’était pas même nécessaire. 

Les personnes qui dormaient ici étaient oubliées des mémoires, coupées de la vie quotidienne, et il ne restait derrière que des êtres imparfaits qui n’étaient tout simplement pas morts.

Subaru : “Julius. Je ne suis pas bien placé pour le dire, mais tu ne devrais pas passer autant de temps ici.”

Julius : “――――”

Subaru : “Même si tu continues à les regarder, tu ne peux pas te souvenir de ce dont tu ne peux pas te remémorer. Cela s’applique à la fois à une petite sœur bien-aimée, de même qu’à quelqu’un qui est vraiment comme ton autre moitié.”

Subaru interpella le jeune homme――Julius, sans utiliser de mots de réconfort.

Il était assis dans un coin des rangées de lits, à l’un des chevets situés le plus loin. Il leva son visage encore plein de chagrin qu’il ne pouvait dissimuler sous ses beaux traits,

Julius : “Savoir cela avec ma tête et le savoir avec mon cœur sont des choses complètement différentes. Je ne veux pas être prétentieux, mais jusqu’à présent, je ne m’étais jamais considéré comme une personne émotionnelle, au caractère bien trempé. Le fait que je ne m’en sois pas rendu compte avant est un manque de conscience de soi.”

Subaru : “――――”

Pendant qu’il parlait, Julius baissa les yeux vers le lit juste à côté de lui.

Naturellement, l’une des victimes de l’appétit qui avait perdu son ‘Nom’ dormait là aussi, et sa conscience et ses souvenirs avaient été complètement coupés du monde.

C’est pourquoi Julius Euculius ne se souvenait pas de cette personne――le jeune homme au visage mince et aux longs cheveux violets qui était son propre petit frère, Joshua Euculius.

Julius : “Joshua, eh ?”

Il pouvait prononcer le nom de son petit frère parce que Subaru le lui avait communiqué, ainsi que la relation qu’il avait avec lui. 

Les victimes de l’autorité de la ‘Gourmandise’――lorsqu’il avait été rapporté que de nombreuses personnes non identifiables et dans le coma avaient été retrouvées, Subaru avait été convaincu qu’elles avaient subi les mêmes dommages que Rem. 

Et lui-même n’avait peut-être pas oublié ces disparus. Ne comptant que sur ce mince espoir, il s’était rendu dans la chambre d’hôpital et avait découvert Joshua endormi.

Julius : “C’est étrange. Bien qu’il y ait assez de points communs pour pouvoir conclure qu’il est un parent de sang après avoir écouté ton histoire, en moi il n’y a pas un seul souvenir de mon petit frère.”

Julius ferma les yeux sans manifester la moindre émotion sur son visage. 

Joshua était le seul qu’il connaissait parmi ceux qui avaient été retrouvés. Parmi les victimes de la ‘Gourmandise’. Il n’arrivait pas à retrouver dans sa mémoire les plus de 30 autres victimes, et ainsi ils continuaient à dormir sans que personne ne les pleure, ni ne s’inquiète de leur bien-être. 

En y réfléchissant bien, on pourrait probablement dire que Joshua, dont le grand frère s’inquiétait pour lui, était l’un des plus chanceux. 

Même dans ces circonstances, il avait été oublié par le grand frère qu’il aimait tant, et ledit grand frère s’était rendu dans la chambre d’hôpital pour ne s’accrocher à son amour fraternel que par le nom. Il avait appelé son petit frère sans véritable émotion.  

Même s’il avait été oublié, même s’il l’avait oublié, même s’il n’était pas là dans ses souvenirs, même s’il n’y avait que des faits, c’était juste déchirant. 

Subaru : “……Putain d’enfer.”

Il aurait dû savoir. Il aurait vraiment dû. 

Que l’autorité de l’Archevêque du Péché de la ‘Gourmandise’ était le mal le plus méprisable de ce monde. 

Avec la ‘Colère’, qui déformait les émotions des gens à volonté.

Avec la ‘Luxure’, qui brisait la dignité des gens ainsi que leur forme, avant de les piétiner. 

Avec l’Avarice, qui niait tout en dehors de lui-même, imposant son sentiment égocentrique de toute-puissance. 

Avec la ‘Paresse’, qui se complaisait à utiliser le mot diligence pour peindre la vie des autres avec son amour égoïste.

Ils étaient sans aucun doute le mal absolu, pas un seul d’entre eux ne méritait de vivre. 

Comment pouvait-il supporter ces êtres qui profanaient la vie d’absolument tout le monde comme le faisait la ‘Gourmandise’.

Subaru : “――Rester ici ne fera que te déprimer. Ne me force pas à le répéter.”

Il avait mis cette irritation en mots, et avait interpellé Julius. Quand il entendit ces mots, Julius se leva, et toucha la poitrine fine de son petit frère oublié, et déclara,

Julius : “Il… respire. Il est vivant. C’est étrange.”

Subaru : “Oui, c’est vrai. Mais il ne mange pas, et il n’a pas besoin d’aller aux toilettes. Il n’a pas non plus besoin de prendre un bain…….. Il ne rit pas non plus.”

Julius : “Il ne ressent pas non plus le chagrin d’être oublié….. ――C’est peut-être une bénédiction.”

Subaru : “Une bénédiction…… ?”

Subaru haussa les sourcils en réponse à ce mot que Julius avait prononcé.

Se retournant vers lui, Julius courba légèrement les commissures de ses lèvres vers le haut, et tout en affichant un faible sourire, il dit,

Julius : “Si tu ne te rends pas compte que tu as été oublié, tu n’as pas à craindre l’angoisse d’être laissé de côté. C’est vraiment difficile de supporter que des relations qui auraient dû être étroites avec des gens……. soient coupées d’un côté.”

Subaru : “――――”

Julius : “Subaru. Être oublié, et oublier….. Je me demande lequel des deux est le plus douloureux ?”

Subaru : “Comment……”

La gorge de Subaru se bloqua à cette question.

Elle ne s’était pas bloquée à cause de la réponse. Il avait la réponse prête en un instant. Donc, ce qui avait obstrué les mots de Subaru n’était pas de la perplexité. C’était de la fureur. 

Subaru lança un regard à Julius qui avait un sourire cynique sur le visage. 

Subaru : “Comment le saurais-je ? Ne fais pas l’idiot, arrête de plonger dans ces choses-là.”

Julius : “……Subaru ?”

Subaru : “Oublier, être oublié, AU DIABLE LES DEUX ! N’ESSAIE PAS DE CLASSER DES CHOSES AUSSI DOULOUREUSES, ES-TU SI NÉGATIF QUE ÇA ? TU FAIS CETTE SATANÉE TÊTE COMME SI TU ÉTAIS LA PERSONNE LA PLUS MALHEUREUSE DU MONDE. TU VEUX ESSAYER DE COMPARER TES MALHEURS AVEC LES MIENS JUSQU’À PRÉSENT ? QUOI QU’IL EN SOIT, JE GAGNERAIS !?”

Julius : “――――”

Julius resta bouche bée devant le changement soudain qui s’emparait de Subaru, qui avait haussé le ton en le pointant du doigt. 

Ouvrant grand les yeux de surprise, il ne pouvait rien dire à Subaru qui était soudainement devenu enragé. Et comme il observait Julius qui gardait le silence, Subaru baissa son doigt et haussa les épaules, 

Subaru : “Ne fais pas un visage aussi désespéré. Je sais que tu souffres, et je sais qu’on t’a oublié et que tu n’as plus nulle part où aller…… Mais, je suis désolé, je ne te laisserai pas montrer ton aspect faible.”

Julius : “――――”

Subaru : “As-tu oublié, Julius ? ――Non, n’oublie pas, Julius.”

Subaru fixait Julius tout en se mordant les lèvres de frustration. Il plaça sa main sur sa poitrine, et fit une fois de plus une déclaration comme celles qu’il avait faites. 

Subaru : “Mes yeux connaissent ta force. Ma honte la reconnaît. Même si tout le monde l’a oublié.”

Julius : “――――”

Il ne pouvait pas respirer, la sensation de son sang qui lui montait à la tête ne disparaissait pas.

Vraiment, ça faisait combien de temps qu’il n’avait pas été aussi énervé ? Depuis Regulus. Il était étonné que même pas une demi-journée se soit écoulée depuis.

À quel point cette agitation à Pristella avait-elle alourdit son cœur et ses poumons ? 

Julius : “Hh, Haha……”

Subaru : “Haah ?”

Julius : “Haha….. Non, tu es vraiment un homme unique en son genre. Je m’en suis rendu compte une fois de plus…..”

Se débarrassant du visage effrayé qu’il avait jusqu’à présent, Julius se plia soudainement en deux en riant. 

Cédant à l’envie de rire, Julius continua à rire devant Subaru mécontent. Et lorsque l’envie se calma progressivement, Julius laissa échapper un long soupir.

Julius : “Je vois, tu as raison. Ça ne veut pas dire qu’absolument tout a été laissé derrière, n’est-ce pas ?”

Subaru : “Plutôt que de dire qu’on t’a laissé derrière, je dirais que tu es devant d’environ trois longueurs de cheval.”

Julius : “Trois longueurs de cheval, seulement ?”

Subaru : “Je vais te botter le cul ! Si c’est moi et Béako en équipe, ça va être complètement différent pour toi !”

Il lui fit un doigt d’honneur et cracha sur Julius qui commençait à reprendre ses habitudes. 

Julius esquiva gracieusement son crachat, et lui fit une révérence, tout en disant “Je vois,”

Julius : “Alors, je vais essayer d’avoir foi en ces grands mots.”

Subaru : “……Mhm, fais-le. Autant que tu le peux aussi, fais de grandes actions afin de surprendre tout le monde lorsque leurs souvenirs reviendront.”

Cette fois-ci, devant cette attitude suffisante, Subaru leva le pouce vers le haut, puis le baissa en signe de provocation. Face à ce geste grossier, ‘le plus grand des chevaliers’ que seul Subaru connaissait, sourit gracieusement,

Julius : “――Ainsi, en premier lieu, plus que quiconque, je vais essayer de m’efforcer de te surprendre. Toi, qui te souviens de moi.” 

Disant cela, il renforça son intention de l’accompagner jusqu’à la ‘Tour de Guet des Pléiades’ qui les attendait.

※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※

-=Fin du Chapitre 80=-

Lien du PDF

Navigation :

<< Arc 5 Chapitre 79 <<

|| Retourner au Sommaire ||

>> Arc 5 Chapitre 81 >>

Un commentaire sur « Arc V – Chapitre 80 – « Laissant Derrière des Ondulations à la Surface de l’Eau » »

Laisser un commentaire