※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ Traduit par : Ice Traduit de l'anglais par : Martin Relu par : Tella et Coco TÉLÉCHARGER KASANERU THEME SONG : TsuTsu · 命に嫌われている。／まふまふ【歌ってみた】Hated by life itself. / Mafumafu 【tried to sing】 ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ Artiste du fan-art : おき ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ ※ Kasaneru IF – AVARICE Re:Répéter sa vie dans un autre monde à partir de zéro … Lire la suite Kasaneru IF – Re:répéter sa vie dans un autre monde à partir de zéro
――Un silence oppressant s'était abattu sur l'abri. De temps à autre, des sanglots se faisaient entendre et quelqu'un tapait nerveusement des doigts sur le sol. En écoutant ce fond sonore troublant, la jeune fille se blottissait contre ses genoux, sentant la fraîcheur du mur contre son dos.
La première frappe impitoyable de Subaru avait été bloquée par des dents. Subaru : “――――” Mordant l'extrémité avant du fouet, dansant comme s'il avait délibérément l'intention de provoquer la colère, se trouvait Roy Alphard de la Gourmandise.
――Dressé sur le toit de l'Hôtel de Ville, un dragon noir déploya ses ailes en direction du groupe de Subaru en contrebas. Ouvrant la gueule pour dévoiler des rangées de dents acérées et une longue langue rouge serpentante, le dragon noir rétrécit ses yeux dorés, tout en continuant à émettre un rire si aigu qu'il en était douloureux.
Mimi : “J'ai compris~ !” Garfiel : “T'es bruyante, arrête de dire ça !” Le lendemain matin, Garfiel, qui semblait être en assez mauvais état, se promenait dans les rues avec Mimi.
Subaru : “Attends, calmons-nous. Tout d'abord, nous pouvons trier les informations dont nous disposons, c'est d'accord ?” Les paroles de Félix avaient repoussé les limites de ce que Subaru était capable de supporter pour le moment. Félix et Ricardo acquiescèrent en voyant la main levée de Subaru, alors qu'ils considéraient les nouvelles informations qui avaient été diffusées.
Un jeune homme énigmatique aux cheveux blancs entra soudainement dans le champ de bataille désolé et chaotique qui avait été déchiré par la glace et le feu. Ses cheveux blancs n'étaient ni trop longs ni trop courts, sans style particulier. Sa silhouette n'était pas non plus trop musclée ni trop mince ; il avait une carrure moyenne qui donnait la faible impression qu'elle serait immédiatement engloutie par la foule. Mais,
Béatrice : “Alors ? Dis-moi ce qui s'est passé, en fait.” Après avoir quitté le parc, Béatrice attendit qu'ils soient sortis du champ de vision d'Émilia et des autres, et ralentit ses pas, prenant la parole. Alors qu'elle avait ralenti pour parler, Subaru lui prit le bras et l'entraîna vers l'avant.
Pouvait-on parler de guerre aérienne ? Reinhard avait bondi en direction de Sirius, expulsant son adversaire de la tour et l'envoyant voler dans le ciel. Touchant les murs blancs de la tour de l'horloge, il s'envola comme une balle en pliant et étirant légèrement ses genoux. Sirius : “Hahaha ! Ah, comme vous êtes impressionnant !”
Face à la couleur contrastée de la paire d'yeux bleus et jaunes, Subaru eut l'impression qu'ils l'attiraient dans leurs profondeurs, l'empêchant de penser. Retenant son souffle, il serra les dents pour que l'atmosphère ne le submerge pas. Le menton posé sur ses mains jointes au-dessus de la table, Roswaal déclara : Roswaal : “Vous seeeeemblez être pluuuuutôt observateur. Vous avez trèèèès bien compris ce qui a été diiiit jusqu'à présent, alors qu’il eeeest franchement difficile pour un citoyen ordinaire d'y parvenir.”
Émilia : “Donc, en fin de compte, pourquoi as-tu fait ces choses, Subaru ?” Subaru : “Je t'ai déjà dit la vérité complète et totale. S'il devait y avoir une autre raison... Attends, est-ce que ça pourrait être la méchante loli là-bas qui... a joué avec mon esprit... ? Petite fille maléfique !” Béatrice : “Tu t'es ridiculisé, et maintenant tu rejettes la faute sur quelqu'un d'autre, je suppose ! Tu es le pire ! Le pire de tous, en fait !”
Émilia : “Tu es vraiiiiment mystérieux. Tu es venu à la résidence de Roswaal L. Mathers dans le Royaume de Lugnica, sans en connaître les circonstances ? Et d'une manière ou d'une autre, tu as réussi à passer le contrôle du royaume à ton entrée dans le pays ?” Subaru : “Eeeeeh biiien, je suppose que je suis quelque chose comme un immigrant illégal dans un sens, hein.” Avant qu'il ne le réalise, il était entré dans ce pays, mais y avait-il quelque chose de mal à cela ? C'était à peu près ce qu'il ressentait. La réponse désinvolte de Subaru surprit Émilia, puis elle le regarda avec une légitime indignation, comme si elle grondait un jeune enfant.
Béatrice : “Tu sais, avec du recul, j’ai l’impression… que tu as complètement perdu la tête, je suppose.” Dans la salle à manger où les jumelles les avaient conduits, où se tenait le petit déjeuner, la fille aux cheveux bouclés qui s’était assise plus tôt dit cela en guise de salutation. Subaru lui adressa un froncement de sourcils grandiloquent tout en tournant ses coudes encore souffrants. Subaru : “De quoi parles-tu par une si belle matinée, loli ?” Béatrice : “Quel est ce mot, je me demande ? Je n’en ai jamais entendu parler, pourtant il me donne un sentiment inconfortable, je suppose.”
??? : “Ohhh, vous êtes réveillé. C’est bien, très biiiiiien.” Le grand homme aux longs cheveux bleus foncés qui descendaient dans son dos laissa échapper cette phrase joyeusement en regardant Subaru. C’était un grand homme. Sa taille dépassait celle de Reinhard, avec environ 1,80 m de haut. Il avait un corps svelte, comme s’il n’avait jamais fait de travail physique dans sa vie, et il n’était pas tant svelte que délicat. Il avait des yeux de couleurs différentes, avec du jaune et du bleu d’un côté et de l’autre, et ils étaient assortis à sa peau d’une pâleur effroyable qui lui donnait l’air d’une personne malade.
Émilia soupira en observant Subaru, qui était toujours prosterné, et mit un doigt sur ses lèvres comme si elle venait de se souvenir de quelque chose, Émilia : “Ça me rappelle…” Les gestes qu’elle faisait semblaient parfois étrangement enfantins et mignons aux yeux de Subaru. Alors qu'il se levait d'un bond du sol, Émilia retira son doigt de ses lèvres et désigna ses propres yeux. Émilia : “Tu n’as jamais vu un esprit avant, n’est-ce pas ? Alors est-ce que tu sais comment utiliser le mana ?”
Après avoir essuyé ses larmes, Subaru partit avec Émilia, et cette fois-ci, le couloir qu’il traversait avait une vraie fin. Il fut conduit dans un jardin familier à l’extérieur du manoir. Les jumelles avaient également du travail à faire autour du manoir, elles s’éclipsèrent donc pendant qu’ils se rendaient au jardin. Subaru : “Wow, c’est énorme !… Le manoir est grand aussi, mais c’est plus un champ qu’un jardin, hein.” Le jardin d’un manoir d’une personne aisée——un endroit qui servait souvent de cadre à des déjeuners ou des dîners dans les mangas et les animés. Subaru laissa échapper un soupir d’admiration en regardant le grand jardin et commença immédiatemment à faire des exercices d’étirement pour se remettre en forme.
Subaru sentit son cœur battre involontairement à la visite soudaine d’Émilia. La tenue parfaite et inattendue était une surprise fraîche et agréable, mais ce qui était encore plus agréable était sa présence ici. Tout simplement parce qu’il avait été maltraité après avoir été invoqué dans un autre monde——surtout par ceux qui lui avaient fait vivre un enfer au début——Subaru avait des sentiments particuliers pour elle, celle qui avait été la première à le traiter avec une gentillesse inconditionnelle.
C’était une pièce qui vous criait littéralement “bibliothèque”. La pièce était deux fois plus grande qu’une pièce de 32 mètres carrés, et il y avait des bibliothèques disposées un peu partout, d’un coin à l’autre de la pièce. Chaque bibliothèque était si bien remplie de livres qu’il était difficile d’imaginer combien elles en contenaient réellement. Les livres prennent beaucoup de place et sont lourds, c’est donc un problème d’en avoir autant. Dans le cas de Subaru, toute sa famille aimait lire des mangas, et il y avait une pièce au deuxième étage de sa maison qui était remplie à ras bord de livres, surtout de mangas.
Pour Subaru, c’était loin d’être un réveil d’une mauvaise nuit de sommeil. Lorsqu’il ouvrit les paupières, il vit une faible lueur blanche, apparemment artificielle. Le plafond ne lui était pas familier, et les cristaux qui le recouvraient parvenaient à émettre une faible lueur qui illuminait l’intérieur de la pièce. Subaru avait la réputation d’être un bon dormeur, mais dès qu’il se réveillait, il était immédiatement très éveillé.
Accroupi au sol, respirant lourdement, Subaru résista finalement à son envie de s'effondrer. Émilia et Béatrice l’entouraient, affichant leur préoccupation. Même Liliana semblait inquiète. Priscilla paraissait vaguement intéressée, rafraîchissant son visage à l’aide de son éventail.
Ces paroles avaient été prononcées avec intimité et courtoisie. En entendant le discours d'ouverture de la silhouette couverte de bandages, la foule ne put que lever les yeux au ciel dans un silence stupéfait. La silhouette qui se tenait au-dessus d'eux avait une apparence particulière et frappante. Sa voix était percutante, mais incroyablement envoûtante.
Une faible lumière bleue――alors qu’il regardait de loin les vagues semblables à de l’eau administrer la guérison, Reinhard poussa un soupir si faible que personne ne le remarqua. Son beau profil était plutôt découragé et ses vêtements étaient légèrement usés par la bataille. Sa silhouette debout devant les décombres était telle qu’une image de lui serait un chef-d’œuvre en soi. Cependant, malgré sa splendeur objective, de son point de vue subjectif, son impuissance lui causait un tel chagrin qu’aucun mot ne pouvait le décrire.
Subaru : “Hah ?” L’atmosphère devant lui semblait se déformer, et il avait l’impression que la pièce devenait de plus en plus sombre. De plus, la température qui était déjà basse à cause de toute cette magie de glace avait maintenant chuté encore plus, ce qui poussait Subaru à serrer ses épaules en frissonnant. Et puis, Subaru : “Eh, huh, hey.”
Son corps chevauchait le vent hors du champ de bataille, elle se sentait comme libérée du désespoir au moment où elle passa l’entrée. En fin de compte, dans ce monde qu’elle n’avait même pas le loisir de contempler, la bataille faisait rage en ce moment même. Il y avait le son sec de l’air glacé ainsi que le son de l’acier brisant la glace, et il y avait aussi le son d’une arme émoussée déchirant l’air ainsi que des “Hyoeh” et “Fuah” occasionnels alors que quelqu’un esquivait en faisant des bruits étranges. La bataille n’était pas terminée. Même si Felt s’était enfuie, laissant tout derrière elle.
Subaru termina sa conversation à la fois importante et futile avec Julius et quitta le Pavillon du Sylphe Marin avec Émilia et Béatrice. Émilia : “Dans la cour, tu as discuté de façon amicale avec Julius pour une fois. De quoi parliez-vous ?”
――Retrouver totalement l’ambiance originale du repas était désormais impossible. Après avoir entendu les mots acérés de Felt, une Priscilla satisfaite quitta l’hôtel avec Al sur ses talons. On pouvait sûrement dire qu’elle était ravie d’y avoir accompli tous ses objectifs.
Il sauta à sa taille, et enlaça son petit corps tandis qu’ils tombaient en direction du sol. Juste avant de toucher le sol, il eut l’impression que de l’acier avait effleuré les cheveux de l’arrière de sa tête, ce qui le fit frissonner. Mais il se força à l’ignorer à cause du poids dans ses bras, et essaya de créer une certaine distance pendant qu’ils tombaient. Il se mit à genoux et se retourna pour trouver Elsa immobile avec une expression de surprise. Il avait l’impression d’avoir pris le dessus sur elle, et afficha un sourire crispé devant son triomphe. Son sourire faillit la faire répliquer, mais elle préféra se défendre contre les stalactites qui venaient de derrière elle. Reconnaissant pour l’aide de Pas-Satella, il baissa les yeux vers son torse,
Les stalactites s’entrecroisaient impitoyablement, remplissant la pièce d’une brume blanche et couvrant la silhouette noire d’un vent glacial. La vitesse de ces stalactites était bien supérieure à ce qu’il avait vu dans la ruelle, pour autant que Subaru le sache, ils avaient transcendé la ligue majeure et avaient atteint un niveau de vitesse que l’on ne voyait que dans les jeux vidéo. Leurs pointes acérées transperceraient facilement un corps humain et ressortiraient rouges de sang frais. Il y en avait une vingtaine. S’ils atterrissaient, c’était une mort certaine. Mais, Rom : “Elle est foutue ?!”
Ce moment touchant fut gâché de la pire des façons. Le comportement et l'attitude de l'homme aux cheveux rouges trahissaient une nature hideuse. Un sourire plutôt repoussant se répandait sur son visage mal rasé. Il semblait être dans sa quarantaine et une désagréable odeur d'alcool se dégageait de lui.
Ils virent le souffle de Subaru se couper, et il réalisa l’erreur qu’il avait faite. C’était le moment où il devait balayer les choses d’un revers de main avec une blague comme il l’avait fait, mais au lieu de cela, son manque total de capacité de communication affichait sa faiblesse aux yeux de tous. Dans une négociation, il n’y avait rien qui puisse plus faire perdre l'avantage que d’avoir sa faiblesse exposée.
Arrivé à ce point, Subaru estimait que tourner autour du pot ne ferait qu’empirer l’impression qu’elle avait de lui. Il y avait aussi le fait qu’Elsa rôdait dans les parages, il voulait donc en finir au plus vite. Cependant, cela eut l’effet de rendre Felt encore plus prudente. Elle plaça sa main sur sa poitrine, vraisemblablement là où elle gardait l’insigne. Felt : “Comment sais-tu que j’ai volé un insigne ? Je ne pense pas que celui qui l’a commandité l’aurait divulgué, et je viens seulement de le voler. Ce n’est certainement pas le genre de chose qu’on entend par hasard.” Subaru : “Maintenant que tu le dis, j’ai été bien trop impatient. Je suis tellement négligent !”
De retour dans la rue commerçante, Subaru commença immédiatement à faire tout son possible pour localiser Pas-Satella… Cependant, tout ce qu’il pouvait vraiment faire était de fixer la foule avec des yeux aussi larges que des assiettes. Dans le troisième monde, il n’avait pas été très loin du magasin de fruits lorsqu’il l’avait rencontrée, alors il décida de se positionner là pour l’instant. Subaru pouvait voir le visage du commerçant dans le coin de sa vision et son expression semblait plutôt sévère. Subaru : “Notre rencontre ne s’est pas très bien passée cette fois-ci… Mais je sais qu’au fond, tu es un type formidable ! Je le sais !”
En y réfléchissant bien, ses rencontres avec Pas-Satella reposaient sur beaucoup de coïncidences. Il l’avait effectivement rencontrée la première et la troisième fois, mais le seul lien était que les deux rencontres s’étaient produites autour de cette rue principale (le commerçant portant le turban lui avait dit qu’elle était communément appelée la rue du commerce).
Subaru : “Voilà mon portefeuille. Et mon téléphone. Le mélange de maïs et les ramens aussi. Pas de dégâts sur mon maillot ou mes baskets non plus. Et évidemment…” En tirant son survêtement, il tourna la tête avec beaucoup d’effort pour vérifier l’état de son dos. Il n’y avait aucune cicatrice au milieu ou dans le bas de son dos, et deux couteaux ne dépassaient pas de lui.
Subaru : “Abandonnez maintenant ! Il y a une limite à être incorrigible !” Subaru en avait assez de voir ces types et donna un coup de pied au sol par frustration. C’était leur troisième rencontre, et c’était à nouveau un trois contre un dans une ruelle. Malgré l’échec de leur première et deuxième tentative, ils avaient continué à le poursuivre, il était vraiment surpris par cette ténacité. Si la situation n’était pas ce qu’elle était, il aurait même pu les applaudir.
Le matin suivant, un Subaru aux yeux larmoyant se tenait dans la cour ensoleillée. Sentant le dur gravier et le sable à travers ses chaussures, il prit une grande inspiration de l’air frais matinal. Émilia adressa un sourire au Subaru satisfait alors qu’il lâchait un “Mmm !” relaxé. Émilia : “Qu'est-ce qu'il y a ? Subaru semble heureux aujourd’hui, quelque chose de bien est arrivé ?”
??? : “――Arrête de me faire perdre mon temps, mon gars. Tu veux la pamme ou pas ?” Quand Subaru reprit conscience, il y avait un fruit rouge et mûr devant lui. Alors qu’il regardait ce fruit qui ressemblait à une pomme, des pensées inutiles comme “ils l’appellent le fruit de la sagesse, hein” lui passèrent par la tête. Un fruit interdit qui entraînait l’expulsion du paradis si on en mangeait. Peut-être que s'il en croquait une, il serait capable d’échapper à cette situation incompréhensible.
Des gouttes de sang coulaient sur les éclats de verre tranchants, et en les suivant vers le haut, se trouvait la gorge de Rom. Il avait perdu son bras et sa gorge avait été déchirée, ce qui avait fait couler une grande quantité de sang mousseux de sa bouche, après quoi la lumière avait quitté ses yeux gris alors qu’il s’effondrait sur le sol. Son corps qui se tordait avait déjà perdu sa vitalité, et il ne faisait aucun doute qu’il ne vivait plus.
Elsa : “Je vois, je comprends ce qui se passe ici.” En inclinant son verre de lait, la femme lécha les restes sur ses lèvres. Elle s’était présentée comme Elsa, et chacun de ses mouvements étaient sensuels, alors même que Felt lui expliquait les choses, elle lançait des coups d’œil flirteurs Subaru, ce qui faisait battre son cœur. Elsa : ”Tu as une belle personnalité, je ne la déteste pas. ――Alors, combien le jeune homme là-bas offre-t-il ?” Dix pièces d’or sacrées, voilà ce qu’elle avait offert.
――Les négociations étaient entamées, Rom l’avait assuré dès qu’il avait examiné le téléphone. Mais, Rom : “Je n’irai pas plus loin que t’aider à obtenir un entretien avec Felt. À partir de là, ce sera à toi de faire l’échange.” Subaru : “Je me fais totalement voler ici, tu sais? Tu as garanti la valeur de ce truc aussi, donc je vais définitivement réussir.” Rom fit la grimace face à l’insouciance de Subaru, comme s’il voulait exprimer quelque chose.
Après avoir terminé le match retour dans la ruelle, Subaru accéda à la partie la plus profonde du bidonville―il se tenait devant l’imposant dépôt de butin. Le soleil avait déjà beaucoup faibli et il faisait maintenant nuit. Subaru : “F-Finalement trouvé… Ça aura pris beaucoup trop de temps, bon sang.” Maintenant qu’il était enfin arrivé, il se baissa vers le sol en utilisant sa manche pour essuyer la sueur de son front. Il avait passé près de deux heures à courir partout jusqu’à ce qu’il trouve enfin l’endroit. Il avait au moins pu confirmer le passage du temps avec le téléphone dans sa poche. Deux heures, sans aucun doute. Subaru : “Je me suis dit que ce ne serait pas si difficile puisque je suis venu ici récemment…”
??? : “――Qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi tu t’es subitement évanoui ?” Subaru : “Hah――?” Un homme d’âge moyen aux traits sévères l’appela et il répondit distraitement. Cette réaction amena le front déjà plié de l’homme à se plisser encore plus alors qu’il fronçait les sourcils. Marchand : “Je pose une question là ! Tu vas acheter la pamme ou non ?” Subaru : “Hah――?”
Leur enquête les fit entrer dans les bidonvilles et, comme d’habitude, ils furent confrontés à des situations terribles――ou plutôt, contrairement aux attentes, un développement inattendu fit que Subaru s’avéra utile. Subaru : “Cet endroit est super sympa mais je n'arrive pas à savoir pourquoi. Est-ce que… se pourrait-il que ma période populaire soit soudainement arrivée ?! Pour la première fois depuis la maternelle !” Subaru avait de très beaux traits quand il était enfant, et ses cheveux étaient également longs, ce qui lui avait valu d’être souvent pris pour une fille. ――D’autre part, il avait fini comme ça plus de 10 ans après, donc ce n’était pas vraiment un sujet de plaisanterie.
Sa première interaction amicale dans ce monde. Environ trente minutes après avoir proposé de l’aider lors de cet échange réconfortant, Fille : “――Qu’est-ce que c’est exactement ?” Leur enquête n’avait mené à rien. Les yeux de la jeune fille étaient froids lorsqu’elle posa cette question, son regard insatisfait dirigé vers Subaru qui venait de découvrir quelque chose. À savoir : Subaru : “Ce regard froid est en fait assez excitant… Attends. Non, ce n’est pas possible. J’ai, j’ai… J’ai toujours été un M… ?”
Pour Subaru, la sensation de se réveiller était assez semblable à celle de lever la tête hors de l’eau. Les rayons du soleil assaillaient ses pupilles au moment où ses paupières se séparaient, le faisant grimacer en se frottant les yeux. Il était plutôt doué pour se réveiller, une fois ses yeux ouverts, sa conscience ne tarderait pas à suivre. Fille : “Ah, tu es réveillé ?” Une voix directement au-dessus de sa tête. Alors que Subaru se retournait pour lui faire face, avec son corps toujours au sol, il réalisa que sa tête reposait sur quelque chose d’assez doux.
“Le temps lui-même s’est arrêté”, une phrase réservée à des moments comme celui-ci. À l’entrée de la ruelle se tenait une fille seule. C’était une belle fille. Elle avait attaché ses longs cheveux argentés qui lui arrivaient aux hanches, son regard perçant était plein d’intelligence, ses traits doux étaient à la fois séduisants et jeunes et elle dégageait un air de noblesse dangereusement charmant.
Les hommes le regardaient avec mépris et dédain pendant que Subaru les évaluait. Ils semblaient avoir une vingtaine d’années. Leurs vêtements étaient sales et c’était comme si leur mal intérieur s’était manifesté sur leur visage. Ils n’étaient pas des sous-hommes, mais on ne pouvait pas non plus les appeler des humains décents. Subaru : “Merde, un événement obligatoire.” Face aux hommes souriants, Subaru s’essuya le visage et se leva en panique. C’était clairement des bandits, et vu l’état du monde, ils pourraient même lui ôter la vie. La mission 1 : “Repousser les bandits” avait commencé. La condition évidente était de les éliminer, et la condition d’échec était probablement sa mort.
――C’est vraiment mauvais. Perdu et sans le sou, ces quelques mots étaient tout ce à quoi il pensait. En réalité, “sans le sou” n’était pas tout à fait juste. Il avait bien son portefeuille dans sa poche, et mis à part le fait qu’il avait une abondance de petite monnaie et très peu de billets, on ne pouvait pas nier qu’il avait ses biens sur lui.
――C’est vraiment mauvais. Il sentit le sol dur contre sa joue, et réalisa qu’il s’était effondré sur son visage. Il n’avait plus aucune force, et il avait déjà perdu la sensation de ses doigts. La chaleur de son corps était si atroce qu’elle lui donnait envie de s’arracher la gorge. ――Chaud, chaud, chaud, chaud, chaud, chaud, chaud, chaud.
Elle était là. Allongée, tranquille, quiconque aurait pu penser qu’elle dormait. Le fait que ses cils étaient longs était une autre pensée inutile. Elle évitait de mettre une expression sur son visage, mais dans ce sommeil éternel, elle redevenait normale. En y repensant, il n’avait jamais eu l’occasion de la voir dormir. Elle se réveillait toujours plus tôt que lui, et elle n’allait s’endormir que bien après lui. Cette attitude obstinée et résolue, contraire à ce que d’autres personnes de son âge faisaient, s’était déjà à maintes reprises effritée devant lui. Surprise, embarrassée, pensante, et ses larmes, il avait vu tout cela. Et depuis qu’il l’avait sauvée, son sourire luisant sous ses larmes, il devrait y avoir tant, tant d'occasions de le revoir——
Le dîner avait été l'occasion pour tous d'oublier leurs hostilités.
Après le dîner, Subaru s'était retiré dans sa chambre, où le personnel avait déjà fait son lit. En regardant les deux futons, placés côte à côte, Subaru sentit son admiration pour l'hôtel croître. Il suivait la coutume japonaise selon laquelle les serviettes, les couvertures, les futons, etc. étaient tous disposés lorsque le résident quittait sa chambre.
Le dîner avait été l'occasion pour tous d'oublier leurs hostilités.
Après le dîner, Subaru s'était retiré dans sa chambre, où le personnel avait déjà fait son lit. En regardant les deux futons, placés côte à côte, Subaru sentit son admiration pour l'hôtel croître. Il suivait la coutume japonaise selon laquelle les serviettes, les couvertures, les futons, etc. étaient tous disposés lorsque le résident quittait sa chambre.
Re:Zero Traduction FR du Web Novel 